Monday, February 1, 2010

Réponse d'un ancien employé de SUPINFO [Update 3 juin 2010]

Réponse de l'ancien employé SUPINFO à certains commentaires postés à la suite de cet article: SUPINFO, une école à très haut risque ? Témoignage d'un ancien employé.

[Début de la citation]

Bonjour,

Je me permets de revenir vers vous pour éclairer sur quelques points soulevés dans les commentaires postés et apporter quelques détails supplémentaires.

Tout d?abord, et j?aimerais que ceci soit bien clair pour tout le monde: je ne suis pas mandaté par MM Nay et Lasage que je n?ai pas le plaisir de connaître. Je ne percevrai donc pas de commission sur les inscriptions à Ingésup, école dont je n?ai aucun renseignement et que je ne vous ai pas conseillée par ailleurs ! Et je ne suis pas concerné par la procédure judiciaire en cours avec Ingésup à qui SUPINFO n'a pas non plus payé les frais de scolarité dus! Mais bon!

Je ne fais plus partie de l?équipe SUPINFO et ma carrière professionnelle se poursuit désormais ailleurs. Il ne s?agit donc pas de mon avenir? mais du vôtre. ? Et des mes impôts aussi car si la levée de fonds réussie, c?est encore l?Etat qui paie à savoir moi, vous et vos parents? et tout cela pourquoi, pour qui : votre direction, leurs voitures?. Et sûrement pas pour votre bien être !!!!

Ma démarche n?est aucunement dictée par un besoin de vengeance, (je ne rien de personnel contre la direction de SUPINFO) mais par une envie de « transparence », dirons-nous, voire, pourquoi pas, de justice et de solidarité envers mes anciens collègues, qui, je vous assure, ne sont pas mieux lotis que vous.

Savez-vous l'un des ces derniers vient d?envoyer un e-mail à votre président, qui reflète parfaitement, hélas, l'état d'esprit général (malheureusement je ne peux pas le reproduire car mes anciens collègues demandent expressément de ne pas le divulguer en-dehors des murs de Bassano) et où il aborde entre autres les points suivants :

1) « un montage juridique composé de tellement d'entreprises dans tant de pays que l'on en ferait pâlir n'importe quelle multinationale » probablement pour noyer les poissons, ajouterais-je. Et si l?on veut aller un peu plus loin nous pouvons aussi nous demander pourquoi toutes les sociétés SUPINFO trouvées dans les sites officiels d?identification de société sont en liquidation, redressement ou terminées?

2) Les multiples promesses jamais tenues face aux retards répétés des salaires, et par conséquent les problèmes bancaires qui en découlent, non paiement des cotisations URSSAF (qui est d?ailleurs en procès avec SUPINFO), des cotisations retraite, de la mutuelle et des tickets restaurant? j?aimerais d?ailleurs savoir combien d?argent SUPINFO doit à l?Etat. Et vous ?

3) Dégradation des conditions de travail due à une complète absence de politique managériale et financière?.

J?en resterai là pour ce qui concerne les salariés SUPINFO. C?est à eux, s?ils le désirent, de publier leur lettre et la réponse édifiante de leur président (un vrai morceau de littérature? je vous l?assure !)

Revenons maintenant sur le problème des loyers. Je viens d?ailleurs d?apprendre que SUPINFO USA à des problèmes avec la justice pour? non paiement du loyer. Nous pouvons donc l?ajouter à notre liste qui commence à être assez longue :

- San Francisco

- Lille,

- Marseille

- Paris (locaux de la formation professionnelle où certains employés de SUPINFO ont failli se faire déchiqueter par un propriétaire)

- Lyon (demandez à la direction de SUPINFO pour quelle raison les locaux ont changé en 2010, ils vous répondront probablement que c'était une stratégie comme pour Lille)

- Londres (qui, et que ce soit dit au passage, était sous la menace d?expulsion depuis plusieurs mois, voire années?. Puisque SUPINFO UK ltd, locataire des locaux de Londres avait fait faillite depuis longtemps)

- Nîmes où SUPINFO n?est resté qu?un an, avant de déménager à Montpellier sans honorer les loyers

- Strasbourg menacé d?expulsion et sauvé en catimini par le paiement d?une partie des loyers dus (pour combien de temps?. Seul l?avenir nous le dira !)

- Le désastre de Bordeaux et Toulouse organisé par SUPINFO.

Arrêtons là notre liste qui, je le crains fort, n?est pas exhaustive? car je voudrais nous donner un autre exemple.

Je suppose que vous savez que SUPINFO est un procès avec TF1 pour non paiement de la publicité tonitruante que vous avez vue il y a quelques mois (coût de la facture impayée : entre 2 et 3 millions d?euros)? maintenant la pub passe sur BFM. Croyez-vous que, eux, ils seront payés ? Personnellement j?en doute?

Où en est le procès avec l'URSSAF pour non paiement des cotisations pour des montants autour de plusieurs millions d'euros? Que deviennent les "petits" et « moyens » fournisseurs (vous rappelez-vous du ménage pas fait dans les locaux, les problèmes de connexion internet, peut-être avez-vous été témoins des menaces de démontage des portes et fenêtres dans votre école pour non paiements des factures ?) qui eux aussi se retrouvent inexorablement dans la liste des "cocus" quand ils ne sont pas dans celles des sociétés en faillite à cause du non paiement des factures?

Pour terminer je voudrais, si vous me le permettez, faire avec vous un bilan financier de SUPINFO :

Etudiants : 6.000 x 5.000 euros = 30.000.000 euros

Evaluation des coûts de fonctionnement : masse salariale + loyers + communications? = 20.000.000 euros.

SUPINFO aurait donc un revenu net avant impôts (je vous rassure ceux-là ne sont pas payés non plus) de 10.000.000 euros ? 7.000.000? Et cela par an!

Ne trouvez vous pas qu'il y a là un décalage avec les voitures de très grand luxe, les déplacements en jet privé, les gardes du corps à la "Madonna"...

D?où toujours la même question : pourquoi tant de dettes, tant de problèmes d?impayés? où va cet argent ? On parle bien de millions d'euros à chaque fois....

Bien cordialement

[Fin de la citation]

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