Saturday, January 30, 2010

SUPINFO, une école à très haut risque ? Témoignage d'un ancien employé

[Dèbut de la citation]

C'est parce que vous n'avez aucune visibilité sur le véritable management de votre école que je voudrais vous éclairer sur certaines pratiques courantes appliquées par votre direction.

Ancien employé de SUPINFO j'ai été assez longtemps témoin de ses « choix stratégiques » dont le résultat, voulu et prémédité, est malheureusement de domaine public.

Non paiement des factures (quel que soit leur montant), des loyers, des professeurs, non remboursements des inscriptions?. C'est une volonté de votre président partagée par ses proches collaborateurs qui pensent que votre argent n'est pas du tout destiné à une bonne gestion de l'école vous permettant de suivre un cursus digne de ce nom. Pourquoi cette situation ? Essayez de poser la question à votre Président qui vous dira que la crise (oui cette crise a vraiment bon dos !) a touché votre école aussi, mais que lui, il brave vents et marées pour vous garantir la meilleure scolarité possible. Il vous fera plein de promesses que, comme d'habitude, il ne tiendra pas, s'engagera auprès de vous et de vos parents pour résoudre au plus vite les problèmes dont il n'est jamais au courant alors que c'est lui-même qui les a sciemment créés. Comment?

Tout simplement en appliquant la stratégie de « laisser les choses pourrir », gagner du temps en contournant et détournant la loi. Prenons l'exemple des loyers, exemple qu'on pourrait appliquer, bien évidemment, à n'importe quel créancier de SUPINFO . La procédure, très simple et bien rodée, est la suivante : après plusieurs relances sans réponses, le créancier, souvent extrêmement énervé se présente personnellement. Là, malheureusement on est obligé de le recevoir et la grande tragédie commence : « Ah bon, mais comment cela est possible ? Je n'étais pas au courant » dit-il d'un air étonné et outré! « Vous serez payés d'ici la fin de la semaine, je m'engage personnellement. Faites-moi confiance». Que des belles paroles et le créancier crédule part rassuré. Pourquoi doit-il douter de cette bonne volonté, de ces larmes de crocodile ! Il ne sait pas encore qu'il n'est pas du tout au bout de ses peines ! La semaine, les semaines passent et rien ne se passent. Pire encore la direction est désormais injoignable ! L'énervement du créancier ne cesse d'augmenter, en vain. Ce sont désormais ses avocats et la justice qui prennent la relève. Les procédures d'expulsion commencent et votre direction attend patiemment (car ces procédures sont toujours très lentes) mais sûrement le jour J en calculant entre temps les mois de location gratuite gagnés. Facile, n'est-ce pas ? Sauf que parfois les étudiants se retrouvent à la rue (où dans des hôtels qui ne sont pas payés non plus, en tout cas jamais en totalité). Tant pis, ce sont les aléas de la vie !

Ainsi les lettres d'huissier, d'avocat se multiplient au fil des jours et des mois sans provoquer le moindre émoi chez votre direction. Pourquoi s'émouvoir d'ailleurs ! Ils s'en sortent toujours car ils savent que ni les avocats ni les huissiers ne pourront récupérer l'argent de leurs clients puisque les comptes officiels sont vides depuis longtemps déjà et tout le monde sait que quand on est pas solvable? les créanciers peuvent attendre belle lurette cependant que votre président avec un grand sourire moqueur multiplient ses voitures dans son parking et se déplacent en avion privé et se paie (c'est bien sûr une façon de dire) des voyages de mille et une nuit. Avec votre argent bien évidemment !

Cela est bien connu, me direz-vous. Certes, mais la situation au sein de SUPINFO ne cesse de se dégrader. Ces pratiques plus que douteuses empêchent un travail cohérent, productif et efficace. Aucune organisation n'existe au sein de SUPINFO et le mot management est inconnu de votre direction trop occupée à vous escroquer et à escroquer l'Etat. Plusieurs membres du personnel ont déjà quitté ce navire à la dérive, et ceux qui restent, souvent très démotivés, gèrent les priorités tant bien que mal en attendant de partir eux aussi.

C'est pour vous le moment de choisir où poursuivre vos études. C'est un choix extrêmement important et SUPINFO, à cause la sa politique managériale, est une école à très haut risque. Oubliez les palabres de votre président pensez à tout ce qui s'est passé depuis que vous êtes dans cette école et dites-vous bien que cela ne peut qu'empirer puisque le seul, vrai problème de SUPINFO est sa direction. Et après? choisissez.

[Fin de la citation]

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